Offrir une médaille de baptême à qui – bébé, enfant ou adulte – se fait baptiser est une tradition chrétienne très respectée bien que ne relevant d’aucune obligation religieuse. Il faut dire que ce geste traditionnellement effectué par la marraine (médaille) et le parrain (chaine) est un signe concret de bénédiction et d’accueil que le baptisé pourra garder sur soi à vie (raison pour laquelle la majorité de ces médailles sont en or, métal précieux rayonnant (qui ne noircit pas la peau, ni ne provoque d’allergie).
Religieux ou civils, médailles et bijoux de naissance honorent les personnes
Quoi de plus rassérénant pour le baptisé que d’être accompagné par un tel rappel concret de bienvenue et de protection lorsque, plus tard, il traversera une crise existentielle (qui n’en traverse pas tôt ou tard ?) ? Et quel geste plus plein d’amour à longue portée que celui d’honorer ainsi le baptisé ? D’ailleurs, dans nos sociétés sécularisées, la tradition du baptême et de la médaille qui l’accompagne s’est étendue dans le monde profane, au travers des baptêmes civils que l’on peut demander en mairie (qui ne sont pas obligées d’accepter, la cérémonie n’ayant pas de valeur légale), ou des petites réunions privées organisées pour fêter l’arrivée d’un enfant, auquel on tend aujourd’hui à offrir un « bijou de naissance » (médaille, gourmette, timbale…). Gravés à la date de baptême ou de naissance du baptisé ou du nouveau-né, ces bijoux en honorent l’existence.
Quelles figures ou symboles sont –ils plébiscités pour ces bijoux ?
Trois grandes figures dominent les ornements des médailles de baptême, à commencer par celle de la Vierge (au voile, priante, à l’enfant…), symbole à la fois de pureté, de foi, de bénédiction et de protection toute maternelle. La figure de l’angelot (dont celui de Raphaël) ou de l’ange gardien est une autre forme religieuse prisée, qui s’est d’ailleurs étendue au mode profane ! Enfin le Christ ou la croix sont aussi souvent adoptés, et dans une moindre mesure les figures de saints. Dans les bijoux non religieux on trouve souvent la colombe, symbole tout à la fois religieux et profane, l’étoile qui évoque une transcendance, les signes du zodiaque, les arbres de vie…
La figure de saint Georges
Offrir une médaille à l’effigie d’un saint ou d’une sainte portant le prénom du baptisé peut faire sens. Offrir une médaille saint Georges peut être plus « parlant » pour un Georges, et plus accessible pour tout autre, qu’une médaille saint Michel archange, chef des milices célestes, dont il est le pendant « terrestre » !